______"FORCLUSION"________________________SYLVAIN COURTOUX

 

 

 

ACTION-WRITING 2. (à mehdi belhaj kacem)


forclusion________________
nous sommes psychologiquement programmées pour nous détruire__la simula(fella)tion nous sommes de répondre pr la s(t)imulation c’est là que commence la technologie douce de l’xt(v)ermin’aF(i)on _l’simul-(s)acre(d) d’ la trance-parence f(i)ente obscène de l’hyper-véssi(sta]bilité, où les corps obèses obsènes baisent baignent obsèdent ds leur aliénation ass-étique fétide fétiche-psychofrigide (s)permanente (&), ns prend en otage _frustr& frotte _vas-y rote salope & c’n’est pas la p(e)ine de chi(e)-aler(T’virus) slowly we rot- transfigurée par l’ax&lérat° ratio transfigur’éréction pr la vitesse corpusculaire des corps pr le dép’ass(re-sas)ment des signes des images _les bites tentent de s’entrechoquer les vulves ne sont plus que des dispositifs déformés par des prothèses plastiques__tous les dispositifs d’enregistrement et de contrôle sont ob-scènes la manipulation est une technologie (douce) de la violence par le chantage__pas de pi(é)t(i)é pour les gueux: la paupérisation matérielle absolue de la game-pod put’(l)ass lâch’ accompagne cette défaillance trans-ver(ge) (on)sale absolue du sens cette sur-impré(gn/ (défé)Kation des leurres-écrans (l’obscénité rampante d’ seq-raie’s trass(tion) comme on pourrait dire : d’une seq-anse porno absolue) l’état démo(auto)cratiQ libéral ds sa pseudo-prox(&net)illimiT impose (dans sa forclusion) ses nelles promiscuités tjrs plus pénales tjrs plus prostitutionelles __ce leurre social = un devenirvomir-pénal tjrs plus auto-(d)cé(l/r)ébré par les instances norma(c)tives du marché ( tu peux choisir : quelle est ta guerre ?)__dans la narration le corps se dispute à lui même sa propre place t(el) /d [je(Ou)]& ce no M(os ond’) éta(i)t (d)&cri(p)t’ le gouf/t (r)e, à gouT’ :La gr’ a/o nd’ b (a) b/p il(l ness) one merd’ d, e peu(pli)Heurt’moi sus-moi ne p’ass subiR(T) ment a Rt’(ms’ N’ m/d irt(y) in-cest (h)ar i(d) d’é(t/g)at tu n’p(e)ut’ (ni)er ‘(in)just’(p)L’(k)iss (my ass) pr la souillure de ton derme l’d’penS pr à coup(ur)s >l’âme-in- moi _  je ne te rends pas responsable de l’ordre que le monde fait régner même si ta lacheté y contribue « l’énergie de la loi se manifeste tant qu’elle n’est pas abrogée » \ la loi est ce qui sépare une force de ce qu’elle p(e)ut’ l’effesse(si)tuation des puissances (Deleuze) _art.35.déclarat° des droits de l’homme et du citoyen (sic) du 24 juin 1793 : qd le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrect° est pour le peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs (resic) __la terreur est toujours en deçà de la vérité la manipulation est toujours au-delà du discours _forclusion_____je me vide, ce vide n’est pas rien, ce vide n’est pas pour rien dans mon absence d’affect dit-elle, je me laisse aller, je me laisse aller à ce vide, après tout il me va bien, je ne choisie pas la guerre, je fais surtout ce que la société attend de moi, j’écoute la radio, je regarde la télé (je suis devenus un écran dit-elle), je vote à gauche, je suis une femme(lle) mod’R’n, citoyenne, je jouis 3 fois par semaine (chak’(un) choque de son coté)_ on ne la d’coup’ plus par la vulv’retin’ pas comme ç’ass re-ssasse lach’(y)a-rogne embusq& fard& ça lasse pas d’se cal(ler)[&s’]Fe /outr’&(ag’) ss les (at)traits(trides)butt’ d’la pute il faut in-si(ser)s-t(u)er vraiment pour(ri-re l’pourri (d)t(r)u(i)re l’nmi] l’avo(i)rT’ d’up(r)e âpre & mie(v)r’ du c(o)ul(p), méa lui (d)éja-culer dans la fa(r)ce en même temps que lui faire chier(haine machienne tu n’es qu’une machine) tu sais l’atroce vérité cette boucherie sans pitié à laquelle on ne peut justement plus rien répondre (si ce n’est par les armes- tu peux toujours choisir ta guerre)_écran total (bring) the war home – le degré Xerox de la violence indice de rés(i/u)s’t(r)ance zéro «il n’y aura pas de catastrophe réelle car nous vivons sous le signe de la catastrophe virtuelle» __tu ch(i)e(ns/d) l’ave(u) d’la fin d’l’a(r)t y peuv’ (r)all& s’f’R foutr’ leur ma(traQ’) symboliq’ _le flux des images ns emporte le flux des images n’arrête pas de nous/tout emporter et c’est (ill)également quelqu’un d’autre qui gouverne à son trans(a)gré’ss résumé simplifié(l) du monde sensible_les corps charri& glissent sur le foutre la merde les sexes s’ébranlent la Q’(r)ass flue sur son corps suinte hors des paupières la merde flue le long du pli de sa joue et s’amasse en crasse volumin(Sabl’)euse (j’t’) en-foutr& tu peux revendiquer la nullité l’insignifient(e) le non-sens viser la nullité alors que t’es déjà nul viser le non-sens alors que t’es déjà insignifiant’ prétendre à la superficialité en terme superfluidifié (f)a(n)g’Q (h)eur’T, d’l’ H(bomb) [_(quest° :) que penses-tu du mot terrorisme ?] queL/queue (as)saut(puis tir) puis’souffrir ds l’vomi omni-englobant d’la fin d’la scène de l’histoire hach’ lâche ta hanch’ vers le mal/hach’ lach’ ta langue vers le sale ma(L]vermin’ l’sang mauvais L(h)ante ‘2sous l’fiente sus’a band’ ex-sangue ordoN’ d’fluX inconsistants partou(t)z’ ce qui était séparé est con-fondu aboli ds la prox’(li)mité/liminaire collision des pôles qui fait masse, qui te fait vivre dans une combinaison digitale un jet de foutre_(ça) la (d)loge loque d’la(n)ique peur panik d’la marchandise (cerveau crâne enfoncé bite délié vagin engoncé dans le secret) comme ratio total(alié|n/s)Fant’ (c)ul-t/mime d’sus’ a satiétés cockpit’ balistiques akt(r)uelles à la ba(i)s’ d’la raie g(out)ue belle (fell)lation totalitaire dé go(ût)S’ ki de vi(c)e rendr’& ces sociétés + bandantes_le symptôme d’une chirurgie plus radicale. tu ne veux rien dire, tu ne sais plus rien dire, tu restes tu testes tu lapes tu suces ça passe au lapsus tu n’arrives plus à écarter les jambes pr faire voir ta culotte (s/m)ouillée d’trem(p/bl)ée je sens ton inutilité complète une inutilité compl/bl’ d’l’abject ex de trou même pas prête([se]xte) (sais-tu te soumettre ?) même pas prête à sucer une queue même pas prête à me bouffer l’fion à dévorer l’étron de m’à ch(a)i(e)r Fou(a)r(e/a)ch’ lache l’étron flasQ __(commentaire : voilà la vraie raison pour laquelle cette guerre est interminable) zéro mort zéro tolérance zéro tel est le leitmotiv de la guerre propre &ro(n)iQ sociale que mènent les nelles ruses de la raison. _telle est la perfection de la guerre en même temps que sa dérision : celle d’un parcours sportif (Baudrillard). tu dis : il se pourrait que ma chair ait été transpercée virussée anéantie par des milliers de flux filiformes codant-tranchant à la vitesse d’une désintégration [ms aucun résultat observé n’ a été en mesure d’être vérifié (à moins d’être ds le cas de postulats indémontrables)]_il y a la puissance dominante qui con-s(p)erve(rti) et la p(u)iss (dep)anse ample du négatif qui transforme je hurle qu’ai-je à dire personne ne m’entend: l’in-(per]version in-scène de ttes les valeurs (_quelle est la valeur d’échange de ta guerre ?) _les corps n’émergent plus : hart’ corps (b)lés(s)& (a/in)ffecté ds ses réseaux d’immunités ds ses réseaux de contrôle et d’anti-corps de cette viHol’ens du ‘tout’ de ‘l’unité’ de la ‘finalité’ de la ‘société’ _ les lignes clean ass’(spik)eptisé cut-up (S)trié du procès et du progress work-shopisme (d)v(i)ont fion étron de trop désormais de la re-convers° des déch(i)ets à la re-con[tact’](a)version compact’(dont acte) du monde comme déchet (que signifie ce spectacle ? ns avons tous la nostalgie ambiguë d’une fin du monde) _ le terrorisme hyperlitt&ra(na)l ne nous pro(s)-tè(r’haine)étrang(l)e t-il pas alors d’une épidé(ndé)mi(tt)e du con-sang-sus’ <gain sexuel> d’une leurre-sémie & d’une déliQ&sens du politique ? la guerre civile de la transparence (pour une esthétiQ de l’opaQ)_le champ politique a contaminé tout énoncé c’est la littérature qui se trouve chargée postivement de ce rôle & de cette fonction d(‘)énonciation collective révolutionnaire la machine littéraire prend ainsi le relai d’une machine révolutionnaire à venir _corps ponctu& par-cour(b)u(re) invité encore dans la même langue tu saignes (tenu ds la guerre le corps noirci calcin& demeure peu à peu s’efface &) penché sur moi j’avais le sexe dans la bouche je me sus’(h)ais vers la (g)ra(ss)te glotte (en stock) étranglée le souff(l/R)e/ir repoussé sur suff’(h)oque la cheminée d’orgasmes déversées (je sors du coït je me pends) _tout ce qui a été un jour con-stitué en objet par un sujet repress’[ionF]hante pour celui-ci une virtuelle (men ass) de mort _hach’ lach’ ta hanche vers le sale/hach’ mâche (n’re)lach’(pas) ta langue vers le mal _j’étais dc ds cette production orga-nique dit-elle jeu et membre du jeu et je pouvais dire qu’il avait avec moi sans arrêt son sexe cach(i)é casher réservé nié ds sa respir(eruKt)ation j’atteignais dit-elle le moment où son cœur pouvait s’arrêter et ce qui se passait par ses yeux sa langue était bien l’avert(pl)issement tjrs différé d’une violence dont pour l’instant il fa(l/i)s(i)(fi)ait f’R for(g)er déborder le ventre _si elle touchait sa queue qu’elle (a)v(a)it/L r’avag/l envié-évité-évidé ou imaginé_ce qui la faisait vomir ds son geste d’éponger d’ex-purger le sang qui devait passer régulièrement par elle [elle enjambe son propre corps elle est plus brêve qd l’orgasme traverse son (propre) corps]_« transparence et obscénité d’ (l’a)cha(n/r)g(i)ement ds un univers deshistorisé transparence et obscénité de l’s(p’T)ass aba(s)t(art) ds la promiscuité des réseaux désastres » _(d’s)ac-corD les bouches en Gno(m’] in-sid’in cr’ash d’(n)os â(r)mès s i(s) d’for C comme des porcs les ba(s) rag’ en-rag’ ou bav’ zer O te p(r)endre l e/a ma Q/ch i’n balistiQ _le corps jouit d’être touché manipulé pressé pesé pensé contaminé dominé enculé des autres corps et d’être cela qui presse pèse peste manipule domine et encule ______ l’é(x)tat(z) non-humain(e) des corps in-sé-min(a(B)l) autant (d/p)ire d’cri’r l’é(x)tat(z) p’u(rin)tain’ne) l’acha(i)rnement du travestissement un long crissement une sorte de brouillage parasit’(‘R) imposé par les codes qui (af)fR’pull’(h)u(rl)ent sur les corps (es-tu encore vivant(e) ?) « et la poésie qui ramène l’ordre (res)suscite d’abord le désordre : elle fait s’entrechoquer des aspects qu’elle ramène à un point uniQ : merde/geste/sang/cri.. »(Artaud)_______ctre l’(con)sens(sus) clair du monde : je veux dire : n’y a t’il rien d’autre d’aussi important que l’sperme c(r)oulant du gland sur la raie d’Q d’un(e) petit(e)-bourgeois(e), qu’une merde s’évacuant des orifices d’une (toute) petite fille qu’l’on pourrait sa(u)v’(f)ou(t)rer tel quel à l’infini, que la punition infligé à un nègre (niggers with attitude) pour n’avoir pas lêcher le parquer, qu’la brutale injection d’héroïne dans un corps qui litt’&râlement lutte (& ratures) n’en peut plus, qu’un chef d’état qui sodomiserait son con-seiller en lui racontant des blagues sur le rwanda etc. [proposition : de quelle est ta guerre on peut passer à : quelle est ta barbarie ?] ___tu dis : le capital a eu raison de tte politique possible dès lors que le capital a eu raison de tte alternative possible à sa politique _c’est la démo(nstrat° de)cratie elle-même qui est d(i)e(u)ven(d)u un th/(d)é(s]atre d’ombres (p(r)o-liss&(ffextif] par irrigation, ctre L, contre sa mise en for(m/c)e inject& puls& __une prise d’otage par inoculation), un monde tout entier démocratiQ est en réal/(spl)it(t)é & n’est rien d’autre qu’ une x-terminat° punctiforme dépoli(sep)tisé _si le capital a eu raison de la démocratie c’est parce qu’il a eu raison de la politique et si le capital a eu raison de la politique c’est parce qu’il a eu raison de la révolution (Surya)___2 que(rel)l de(ve)[n/s)ir révolutionnaire peut-on se prévaloir contre tout ce qui est venin aujourd’hui ? l’ vi(d)e (p)étant de ce Fi/el’ (p)est(ilantiel], on Krêve d’(v)lan g(r)e(n)a(g/nc)De on krev’ d’viol’rance qui empal’ pr god anal &(fini) par-pill’& nos désirs l’(d)égouT’ (d’fi)ant & mort’Lmhante de vitesse informationelle absolue d’sperme qui étouf, F’ass vo(m)ir ta (t/b)ouffe on en (bav’d’foutr’) peut plus d’(a)vo(m)ir cette réalité enspectrée focale fécale : strat&(or)gies fatales qui nous assassine_& la foule brutale de convoitise s’écrase devant les glaces _cette (dé)réalité dévorante qui se propage de tous côtés sans f(re)in, cste de sa monstr’(t)ueuse entropie, épidémie organique avide, niant tjrs plus par son seul p-ouv(r)oir de contagion, jamais à court de prétextes et de mensonges, pour arriver à la domination absolue.

 


 

 

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