No
man’s land
No
man’s land
Nô
man’s land
O N
Terrains divagants
No
omen’s land
Et anti-prophétiques
Nomad’s
land
Qui bercent les nomades
Sur des landes maladives
No
mad’s lane
Les voies contaminantes
No
mad’s slain
Propagent l’assassin
No
mad’s sane
Le malsain d’esprit
No
Mary land
Et la maculée conceptrice
No ma’s lame
Sur ces marées boiteuses
No
ma’s late
S’égarent anomalites
No
ma’s claim
Nos clameurs émasculées
No
ma’s crime
Tel un crime primal
No
mao’s land
En contrées maories
No
mo’ slang
On mout la langue
No
mo’ slave
Des esclaves monothéistes
No
migraine
Dans la graine de mil
No
mundane
Nos mondes d’inanité
Know
my name
Cultivent un nombril
Know
mine aim
Aux saveurs minérales
Know
man’s land
En Terra Cognita
Snowman’s
land
Se figent fondant le corps de
No
more end
Nos morts indifférents
à
b
à blanc lancé si
lent à blanc c’est
saigné à blanc dans les va et vent
les va les vagues
à vent du blanc
je
me je meus des mous je me je mets
Mais
quel beau pays et quel bleu et quel soleil ! Et encore
je n’ai vu que le jardin et ce que j’aperçois
à travers ma fenêtre
démets démène je meus je mords cor
me corps m’écorche corps déco
décoloré l’ orée de moi mol émoi
mol molli démoli délité délié
au va au vent lent si lent
si lancinant néant si
signé
saigné en si si c’est le si le ciel
si pus si pur purulent ou pire
pourri pour aspirant le sang
le cyan aussi rance aussi rendu
répand répandu aussi au ciel
de ma de moi aspirant
de moi les
mots les mols les moelles
mêle mêlant lent l’envie l’ivresse
et délivrance
fond fondu
oblong
au blanc fendu rendu aux nues
aux nuées de noir
fondu au noir
rend errant en rang serres en
J’y
vis alors dans ce faucheur – vague figure qui lutte
comme un diable en pleine chaleur pour venir de sa besogne
– j’y vis alors l’image de la mort, dans
le sens que l’humanité serait le blé
qu’on fauche. Mais dans cette mort rien de triste,
cela se passe en pleine lumière avec un soleil qui
inonde tout d’une lumière d’or fin.
rangs serrés des serres nues
si nues si nuits au
noir saignant
signant le ciel le vent et ce
signant le sol l’œil du si lent
le sol signant de serres en gris
en griffes
sur le sol et le soleil
fendu rendu au noir des serres
lancées sur moi en va
et vient
et va en balle en balançant
du gris du cri criblé
de
et à présent je viens de terminer
un coin de prairie ensoleillée, que je crois plus
ou moins vigoureux. Tu verras cela bientôt
son du son des
blés du
vent
levant du son crissant crispant
le ton le temps si lent si
si blanc
si bleu si blé mêlés
mêlant mélangé langé logé
C’est
une image de la mort tel que nous en parle le grand livre
de la nature. C’est tout jaune, sauf une ligne de
collines violettes, d’un jaune pâle et blond.
au jaune où je né je nage
je mange
je meus je meurs
enjeu en jaune je colle je coule
à coups à corps décolle décor
décoloré en jaune de là de lave
délavé
je colle je coule
je couve une balle à blanc
bleu jaune vert noir et sang
au commencement
était l’inverbe, une déblatérée
hors d’haleine que glaviotaient les astres, en marée montante
toujours plus équivoxe
dans les purées bayou, le sens barattait de la méninge en
semoule, un sens épais de préconçu ou tout édulcoré
selon les sources et les résurgences
la Pangée tératisée grouillait de verbine, de verbiage,
de verbissure, grouillait d’une saloperie sans nom, première
sensation, avant même le soleil, le vent, la nuit
en vibrations sur la ligne d’horizon, -de quelles papilles expurgées-,
suintaient et butaient gros flocons, des phylactères désertés
aussi volatiles que des zeppelins mis en péril par des prises de
bec
partout surrections ou affaissements, et par les failles, des lèvres
encroûtées pondaient des rots, des borborygmes, amplifiant
d’heure en heure la cacophonie des crispations primales
déjà, les nuages crachaient des tigres et des pachydermes
aux pattes filiformes, un bouillonnement de vie où la ronce et l’errance
traçaient de futurs chants de pistes
en maintes concrétions se lisait, minimale, l’envie d’éclore,
une morphogenèse dans laquelle barbotaient des images nébuleuses
et brouillées
II. le ment
|
sédiment la bave
et ses éclats postillons cotillons
ou condiment la bave
sur toutes ces inflexions
ou détriment ou compliment ou sentiment
ou boniment
ou décimant ou goulûment
balbutiement
la bave en flaque ravalée ou déversée
sa saveur de brique de vernis de napalm
ou de cirage
ou de mirage
selon que le ciel bafouille
ou qu’il bégaye
selon que la lave gargouille
ou qu’elle s’expulse
et sédimentaire la bave s’enterre
calcifiée ou détritique
réduite aux mouvements textoniques
broyée
soumise aux lectures métamorphiques
des lignes synclinales
que grêle la ponctuation
hasardeuse de souvenirs fossilisés
ainsi la bave sédiment
ses dimensions mensongères
ou détriment ou goulûment ou boniment
flatte et flaque
bafouillée
bégayée
ravalée
III. le no
no man’s gang non-brille d’immonde du mot niais du mot noyau tout est souffre essoufflé tout est souffr ance sondée du pur grossier sans apostille les amibes déclament une tragédie anatomique on se bave monstre alléché grotesque samouraï un président ramollit sa bile sous la déflation gonzo-phrygienne de nulle part et d’ailleurs grognant jusqu’à l’absurdité les grappes organiques s’encrassent et sèchent en cratères no man’s gang dévoilé sirupeux les histoires de l’instant s’étirent à perte
de vue tout retord confluence et émergence de sens plus intense que les vents du large sur la plaine ci gît égorgée dans son miel la race des faux gnomes l’espoir de nous taire commence aussi
no man’s langue
non-bril du monde
du mot nié
du mot noyé
tout est gouffre étouffé
tout est gouffre
insondé du pur gosier sans l’égosille
les abîmes réclament
une trachéotomie
en ce bas mont mal léché
gros tas
la pierraille
investit dans l’immobilité
ou
la déflagration oesophagienne
de nulle part et d’ailleurs
cognant jusqu’à surdité
les nappes phréatiques creusent
et cherchent un sphincter
no man’s langue alvéolé
et râpeux
les territoires de
l’insens s’étendent
à perte de flux tour à tour
convergence
et divergence de sons plus insensé
que
les ventrilorgues
hors d’haleine
ci gît dégorgée
dans son fiel
la trace d’un phonème
l’histoire de notre taire commence
ainsi
IV. le si
L’
écho
la lie
Les lichens
En Siffl ence
Grouill
ifèrent
Rouille org
ie
asthme
Du Sty
lence
Phalle ductile
Léchée
Dans
L’œil si
clone
clos peu
Ou proue
est-ce poussée
la brum
eur
Grouill
haha
brouet de chaos
mose
ant brouillant
les
Vertes
tiges
Des forêts
carbo
nifères
vorées
nisées
Vers
ticalité
des orées
olées
La lie
bercée s’ébroue
haha
si eu
berté
méta
phorique
stasique
Proli
férant sur les rives
en limon
morphe
et sangsue
elle
salie
les g rêves
du si lence
crevé
el
rolé
Ainsi
L’
L’ L’ L’ L’ L’ L’ L’ L’
chens
sières
mon
L’
écho
lapsus
, sang et eau, strueux
Jailli
Bouilli
Bercé
Léché
Jusqu’hallali
La lie