01. dis je sans quoi ni étant toi ni tout à fait
qu’à part perdus les mots à dedans
lui nier me donne le comment nous sans je
mais silence il et aimeras ça
le lui le qu’on qu’est-ce le qui sont je
ça oui pour nous pas parlons à le pourtant de mon langue
quand poumon qui te à son ici transpose un posant d’air
un lumière en rêve un juste parole au loin
mais pas soleil dedans tu pas parois vissée dans bouche
pas pareil ça non pas glotte et rien qu’il dire
pour j’appris le moi seul à face d’œil
qu’a pas les mots qu’on lui n’est l’os de là
si mieux quand drogue parmi moi j’être
car quel soleil au fond d’aller par sang aux boues du tête
dont je ni soi se l’oreille ou j’écoutus qui sait
bien trou ça sans s’avoir de dedans le rien bien fond oui
d’aller au trou du rien et qu’enfin toi langue partout
et pourtant ni
02. par le dedans qu’il a de parler
de l’un de lui à son tien ni pourquoi le mais
qu’en sa cri de ton souffle où je m’avoir
en plaques d’on pour le quoi ça du trou rien
et pas le retour du mon langue à soi
ça oui le bouche de comment dire
et tandis qu'on pourquoi ni parois
ni parole car de guerre contre mon nous y a
où je m'a perdu les mots dedans tête
et travail au fond de corps creuse
et capital sous cape tue et quoi reste de les mots miens
quand un boue dans bouche et je soyant été sans un lumière
mais gorge toi et trou je sans poumon ne pourquoi
le contre corps guerre guette et glotte ça oui
et pas parole et parmi tête d’un rien du trou de le silence
qui n'est (ou pas) le être d'un bobo aussi ou quoi
quand pas drogue et ni dans sang glisser son soi
son boue parmi les dehors du respire
03. et bobo de corps hors de mon nous ça oui
et qui moi j’être et quel dehors parler dans son soi du peur
car quand sont pas possible et pas parlant les pourquoi
car par gorge et bouche boue rend je
et pis encore si cri sans souffle me langue de peau
le respirant du fond du drogue ni parmi
les pour rien du mon silence à mien en trou partout
de la tête et étant l’être qui je sens le glotte
et le fond rien qu’il n’a de dire en lui toujours lumière
mais pas bruit mais cou qu’est-ce et qu’os
et quand casque cache tête car guerre
au cou du trou le respirant ni pas parleur
qu’il est à soi et souffle à moelle mienne
moi le pas dit si bobo la bouche ou pas
mais devenissant ce qu’il est de moi le respire
le mot d’air et parmi le parlant ni le cri du
quoi j’être si pas parle et toi tas qui
te tasse ou casse jacasse quoi
<< Christophe Manon